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La fille coupée en deux

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Gabrielle Deneige (Ludivine Sagnier) fait la pluie et le beau temps sur une petite télévision locale. Belle et ambitieuse, elle vit en compagnie de sa mère et c’est d’ailleurs par son intermédiaire qu’elle va rencontrer Charles Saint-Denis (François Berléand), écrivain à succès à l’occasion d’une séance de dédicaces. La jeune femme tombe sous le charme du sexagénaire et c’est une véritable passion qui va naitre mais un autre homme la courtise. Il s’agit de Paul (Benoit Magimel), appelé plus communément le fils Gaudens ; riche hériter qui ne porte d’ailleurs pas l’écrivain dans son cœur. Gabrielle s’abandonne à son amour pour Charles et est prête à tout pour lui donner satisfaction.

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Voilà exactement le genre de film pour lequel je n’aurais pas payé une place pour le voir mais plutôt attendu une diffusion télévisée et encore... Drame romantique où l’on assiste à l’amour passionnel mêlé d’admiration d’une jeune femme pour un intellectuel et de ses sacrifices, La fille coupée en deux met surtout en avant son trio d’interprète plutôt que son histoire. La générosité de Berléant, la fantaisie de Magimel et le charme irrésistible de Sagnier font le reste pour un film plaisant mais pas exceptionnel. Claude Chabrol n’est plus un amateur mais sa réalisation reste bien sobre au regard de certaines productions actuelles.

 

Il faut le voir pour : Apprendre quelques citations à placer dans vos conversations.

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