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fouad habash

  • Ajami

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    Le quartier d'Ajami en Israël est en état de choc. Un adolescent de 15 ans est mort, victime innocente tombé sous des coups de feu. En fait la cible était Omar (Shakir Kabaha), jeune homme dont le seul tort est d'avoir un oncle qui a provoqué un clan qui rackettait les commerces pour offrir leur protection. Pour obtenir la paix, Omar et sa famille n'ont pas d'autres choix que de demander un accord à l'amiable moyennant une forte somme d'argent. Il ne leur reste plus désormais qu'à réunir l'argent et pour cela Omar fait tout son possible mais il est encore loin du compte et vient à envisager de vendre de la drogue.

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    Dès ses premières minutes, Ajami se révèle d'une grande intensité mais ce n'est que lorsque la première histoire se termine que l'on se rend véritablement compte qu'il s'agit là d'un film choral. D'autres récits viennent donc se greffer à la trame principale présentant de nouveaux personnages mais qui auront eux aussi un rôle d'importance. Le film nous met face au pénible quotidien des israéliens pris entre la corruption, les clivages religieux ou encore les tensions avec la frontière palestinienne. Accrocheur du début à la fin, voilà une excellente découverte pour les amateurs de cinéma !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu'une pomme peut se révéler très utile en soirée !