Zodiac
Dans la nuit du 4 Juillet 1969, à San Francisco la police reçoit un coup de fil anonyme déclarant qu’ils vont découvrir 2 cadavres dans un parc. C’est le début d’une longue et macabre série de meurtres qui va tenir en haleine toute la population car un mystérieux individu revendique ces crimes et se fait appeler le Zodiac. Il n’hésite pas à se servir des médias pour entretenir le mystère et édifier dans le même temps une certaine mythologie autour de son personnage qui fascine notamment le dessinateur Robert Graysmith (Jake Gyllenhaal). Obsédé par ce nouveau criminel, il est bien déterminé à découvrir qui se cache derrière le Zodiac.
De plus en plus, la frontière entre réalité et cinéma s’amenuise et Hollywood aime à transformer les faits divers en long métrage. S’inspirant de l’affaire du Zodiac qui a remué la Californie durant près de 20 ans, David Fincher se lance à son tour en proposant sa vision des choses. Depuis des œuvres cultes comme Seven ou Fight Club, le réalisateur est attendu par ses fans au tournant et ce qui peut expliquer ma relative déception de Zodiac. Souvent mené avec un rythme lent, on finit vite par s’ennuyer au cours de cette enquête qui s’étale sur des années. J’attendais beaucoup mieux de la part de Fincher mais ça reste un thriller bien construit malgré tout.
Il faut le voir pour : Savoir décrypter les messages codés.