Une blonde d'enfer
Tous les garçons attendaient ça depuis des lustres, 1 an précisément qu’il prépare cette soirée. Oui, ce samedi soir à la Walden Academy, un campus pour garçons ils vont enfin voir la plus grande danseuse, la superbe Alice (Monet Mazur). Malgré le risque de se faire pincer, même le très sérieux James (Julian Morris) s’est joint à ses potes d’enfance pour cette nuit qui promet d’être inoubliable ! D’ailleurs, lui ne risque pas de l’oublier puisqu’il a eu la chance d’échanger un baiser avec la belle mais s’aperçoit surtout le lendemain qu’elle lui a subtilisé sa montre, une montre qu’il gardait en souvenir de son père.
Ça a le gout de la comédie américaine, ça ressemble à de la comédie américaine et ho quelle surprise c’est une comédie américaine ! Une blonde d'enfer est un film que vous oublierez aussi vite que vous l’avez vu tellement il n’apporte rien et ne fait preuve d’aucune originalité. L’histoire est tellement téléphonée qu’on en vient à se demander si la production a eu besoin d’engager des scénaristes et si c’est effectivement le cas, ça doit s’apparenter aux emplois fictifs de la mairie de Paris. Pas grand-chose donc à retenir de ce sous-produit qui est d’ailleurs directement sorti en DVD et à moins de vous ennuyer profondément, vous ne le verrez surement jamais.