What a wonderful world
Si vous avez besoin de passer un coup de fil, pensez à aller voir Kenza (Nezha Rahil) elle est la seule à posséder un téléphone portable dans les environs. En dehors de cette particularité, Kenza est policière, c’est elle qui se charge de réguler la circulation dans la ville de Casablanca ; une fonction qu’elle remplit avec une certaine élégance. Sa journée se termine et comme tous les soirs elle s’apprête à rentrer chez elle mais en descendant du bus, son cœur s’emballe. Lui monte dans le bus sans vraiment la remarquer pourtant leurs mains se frôlent, un seul contact et leur destin sera lié à jamais. Elle est policière, lui s’appelle Kamel (Faouzi Bensaïdi) et est un tueur à gages.
Passé complètement inaperçu lors de sa sortie en salles, il risque d’en être de même pour sa carrière en DVD car What a wonderful world est un film très atypique. Si on comprend vite la trame de l’histoire, on reste un peu circonspect devant le manque de conviction de certaines scènes. Cette faute atténue les rares bonnes idées qui agrémentent le film mais qui ne le sauvent pas pour autant puisqu’on est rapidement plongé dans un profond ennui. Voguant entre le policier, le drame et la romance ; ce n’est pas vraiment un film indispensable ou seulement pour enrichir un peu plus votre culture cinématographique.